Est-ce que le risque climatique devient un frein à l'octroi des prêts immobiliers ?

25
/
06
/
2024
Common File Sync Streamline Icon: https://streamlinehq.com
17
/
12
/
2024
Lecture
2
min.
Partager
Image de rivière avec eau boueuse

Les inondations, tempêtes, mouvements des sols argileux, feux de forêt et submersions marines causent de graves dommages aux biens immobiliers.

Les alternances de sécheresse et de fortes pluies favorisent le retrait et le gonflement des sols argileux, provoquant des fissures et menaçant les structures des bâtiments. Les inondations prolongées affaiblissent les fondations et favorisent la croissance de moisissures.

Un article publié par Le Monde fait le point.

Face à l'augmentation des sinistres, les banques deviennent plus prudentes dans le financement de biens situés en zones à risque. Certaines banques refusent désormais de financer des résidences en bord de mer en raison de la montée des eaux. Les caisses régionales proches des côtes sont particulièrement vigilantes. Même si les refus de prêt ne mentionnent pas explicitement les critères climatiques, les banques évaluent l'épargne de précaution des clients et l'historique des sinistres locaux.

Les biens en zones inondables sont particulièrement surveillés, avec des financements réduits à 70-80% de leur valeur pour minimiser les risques.

Les organismes de garantie de prêts immobiliers affirment que les risques physiques sont couverts par des assurances et que les critères de solvabilité de l’emprunteur priment. La Banque de France considère que l'exposition des banques aux risques climatiques est maîtrisée à court terme grâce aux assurances et au régime catastrophe naturelle (Cat Nat). Toutefois, la pérennité de ce système est incertaine face à l’augmentation prévue des sinistres.

En 2023, les sinistres climatiques ont coûté 6,5 milliards d’euros aux assureurs français, dépassant les prévisions initiales.

L'article du Monde

Est-ce que le risque climatique devient un frein à l'octroi des prêts immobiliers ?

25
/
06
/
2024
2
min de lecture

Les inondations, tempêtes, mouvements des sols argileux, feux de forêt et submersions marines causent de graves dommages aux biens immobiliers.

Les alternances de sécheresse et de fortes pluies favorisent le retrait et le gonflement des sols argileux, provoquant des fissures et menaçant les structures des bâtiments. Les inondations prolongées affaiblissent les fondations et favorisent la croissance de moisissures.

Un article publié par Le Monde fait le point.

Face à l'augmentation des sinistres, les banques deviennent plus prudentes dans le financement de biens situés en zones à risque. Certaines banques refusent désormais de financer des résidences en bord de mer en raison de la montée des eaux. Les caisses régionales proches des côtes sont particulièrement vigilantes. Même si les refus de prêt ne mentionnent pas explicitement les critères climatiques, les banques évaluent l'épargne de précaution des clients et l'historique des sinistres locaux.

Les biens en zones inondables sont particulièrement surveillés, avec des financements réduits à 70-80% de leur valeur pour minimiser les risques.

Les organismes de garantie de prêts immobiliers affirment que les risques physiques sont couverts par des assurances et que les critères de solvabilité de l’emprunteur priment. La Banque de France considère que l'exposition des banques aux risques climatiques est maîtrisée à court terme grâce aux assurances et au régime catastrophe naturelle (Cat Nat). Toutefois, la pérennité de ce système est incertaine face à l’augmentation prévue des sinistres.

En 2023, les sinistres climatiques ont coûté 6,5 milliards d’euros aux assureurs français, dépassant les prévisions initiales.

L'article du Monde